Les origines d'une franchise



Cette semaine sort Die Hard, belle journée pour mourir, de John Moore. L'occasion pour nous de revenir aux origines de la saga, à savoir un roman écrit par Roderick Thorp, un ancien détective reconverti en romancier et professeur, Nothing lasts forever.

Couverture d'origine du roman

Au début, il y avait le roman de Roderick Thorp (1936-1999), Nothing lasts forever (1979). Son histoire était beaucoup plus sombre que Piège de cristal, son adaptation cinématographique, avec de véritables terroristes, et sans aucun humour. Nothing lasts forever est la suite du roman The Detective (1966).

A l'approche de noël, le détective Joe Leland se rend à Los Angeles, au siège de la Klaxon Oil Corporation, suite à l'invitation  de sa fille Stephanie Leland Gennaro, qui y travaille en tant qu’exécutive. Le personnel de la tour compte célébrer le fête au cours d'une soirée organisée par le patron de la KOC, M. Rivers.

Joe Leland est un ancien policier retraité de la ville de New-York. Il traverse une dépression  depuis que sa femme l'a quitté, et ses relations avec sa fille sont tendues. Il espère que cette visite pourra améliorer les choses entre eux.

Joe Leland rencontre d'abord M. Rivers, le PDG de la KOC, et celui qui à arranger son voyage depuis New York. Leland l’apprécie peu. Puis, il fait connaissance avec Harry Ellis, un autre exécutif qui a une liaison avec sa fille. Leland le déteste, notamment car Harry consomme de la cocaïne.

Mais durant la soirée, des terroristes allemands, hommes et femmes, menés par le charismatique Anton "Little Tony" Gruber, prennent possession des lieux et retiennent les employés en otage. Joe Leland, qui a réussi à ne pas se faire repérer, affronte un par un les terroristes. Une de ses premières victime est Hans. Son frère Karl entre dans une colère noire, et réclame vengeance.

Répondant à un appel d'urgence, le sergent Al Powell se rend à la KOC, et constate rapidement qu'il y a un problème. Il arrive à entrer en contact avec Leland, et l'aide à garder la tête froide en pareil circonstance.

Le député chef de la police de Los Angeles, Dwayne T. Robinson, arrive sur les lieux pour prendre en charge l'affaire, et d'emblée, il déteste Leland, l’accusant de faisant empirer les choses, et allant même jusqu'à insinuer qu'il ferait parti des terroristes. Mais il se ravisera, en constatant les efforts que fait Leland.

De son côté, Harry tente de s'en sortir, et propose son aide aux terroristes. Il essaye d'obtenir la reddition de Leland, avec qui il est en contact par radio, mais comme ce dernier refuse, Gruber tue Harry, faisant Leland se sentir responsable de sa mort.

A la fin, Leland tire sur Gruber. En basculant par la fenêtre, il attrape Stéphanie et l'entraine dans sa chute. Ne pouvant empêcher le pire, Leland regarde, impuissant, sa fille mourir.

Alors qu'il sort du building enfin libéré, Leland rencontre Al Powell. C'est alors que ce dernier sort son arme et tire sur Karl, qui réapparait soudainement alors qu'il était sensé être mort, et sauve ainsi Leland. Il l'emmène dans une ambulance et l'évacue ainsi.

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Initialement, Nothing lasts forever a d'abord été écrit pour être la suite du film Commando de Mark Lester (1981), mais quand Arnold Schwarzenegger refusa le rôle, le scénario fut ré-écrit pour être indépendant. Également, il n'y a jamais eu de connexions prévues avec le roman The Detective, dont il aurait du être la suite.

Sylvester Stallone et Richard Gere ont été approchés pour le rôle de John McLaine, mais tout deux refusèrent. Bruce Willis, alors en plein succès dans la série TV Clair de lune, accepte le rôle. Le réalisateur John McTiernan, qui sortait du succès Predator, accepta le projet. Comme il s'agissait d'un divertissement d'été, la noirceur du récit fut édulcoré, et un happy ending fut ajouté.

Le film connu le succès planétaire qu'on connait, et à ce jour, quatre suites ont été réalisées.

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